Portugal 2019
Toujours autant de soleil et de bonnes températures pour notre entrée au Portugal. Nous avons prévu de visiter l'Algarve en 8-9 jours pour profiter pleinement de ce temps clément. Quand nous remonterons sur Porto, ce ne sera peut-être pas pareil !!
Tavira est une jolie petite ville avec beaucoup de maisons en azulejos, c'est-à-dire avec les murs recouverts de catelles. Celles-ci sont la plupart du temps dans les tons bleus ce qui explique leur nom mais maintenant, les propriétaires essaient davantage de fantaisie.
L'Ile de Tavira est reliée au continent par une passerelle piétonne. Un petit train diesel transporte les gens sur une longueur de 1,5 km à peine plus rapidement qu'un piéton. Il n'y a pas d'habitants sur cette île mais un restaurant et le cimetière des ancres. Ce sont les ancres des bateaux de pêche des thoniers qui ont dû abandonner leur activité faute de poissons.
Sur l'Atlantique, la plage de plus de 10 kms est faite de sable blond très fin. A cette saison, l'eau de l'océan est très fraîche, ce n'est pas Jean-Paul qui le démentira.
Réparation de notre réservoir des eaux usées à Olaho. Notre réservoir ne se vidant plus, il était urgent de pouvoir réparer. La réparation a l'air d'être faite sérieusement et pour un prix très intéressant.
L'Ile de Culatra que nous visitons en bateau est encore habitée et il y a même une école. Les rues sont en sable avec de grandes dalles pour faciliter la marche. Les 2 villages Culatra et Fairol se trouvent du côté continent de l'île. Une passerelle en bois traverse l'île dans sa largeur pour rejoindre l'océan. Là également, la plage de sable or est somptueuse. Des dunes avec une végétation rase et clairsemée poussent dans le sable.
Au retour, nous passons par Fairol et son phare sur l'Atlantique.
Les plages et falaises de l'Algarve méritent à elles seules le voyage. Nous avons pu voir les principales falaises à marée haute et avec de grosses vagues. Il y avait une alerte de submersion sur toute la côte. C'était impressionnant. Le vent et l'océan ont creusé la roche friable en grottes et arches, créant de petites plages de sable blond bien cachées et atteignables par de longs escaliers ou de jolis sentiers. Il y a des bateaux qui font la visite des grottes depuis l'océan mais à cette saison et avec la mer houleuse de ces jours, il n'y avait pas de sorties organisées.
En s'éloignant de la côte, nous découvrons l'arrière pays. Dans les collines, poussent des mimosas qui sont en pleine floraison. Alcoutim, notre étape, se trouve sur les rives du Guadiana. Ce fleuve de 800kms de long, fait la frontière entre l'Espagne et le Portugal. Il n'y a pas de pont jusqu'à Alcoutim. Un petit bac pour piétons fait la navette entre les deux rives. La petite ville est surplombée par un château, ses petites maisons blotties tout autour.
Après la visite des petites villes et villages de Mertola, Monsaraz et Evora, nous nous retrouvons à nouveau au bord de l'océan, près de Setubal. Nous nous installons à Alcacer do Sal. Après plusieurs bivouacs, nous retrouvons le confort d'un camping. Il y a peu de monde.
Nous suivons la petite route escarpée de la Sierra d'Arabida. La vue sur la baie de Setubal est impressionnante. Il y a un départ de parapente, ça rappelle des souvenirs.
Depuis la presqu'île de Troia, il y a des navettes "gratuites" pour Setubal toutes les heures. Le hic, c'est qu'il n'est pas fait mention du prix du voyage retour qui est de 7.7 euros par personne. Nous traversons et nous renseignons pour les promenades en bateau pour rencontrer les dauphins qui habitent cette baie. Ils sont une trentaine a avoir élu "domicile" ici. L'espèce est le grand dauphin, environ 500 kg et 3-4 mètres à l'âge adulte. A l'office du tourisme, une personne très serviable propose de réserver pour nous, ce que nous acceptons. Elle trouve un départ en catamaran qui est prêt à partir et qui est d'accord de nous attendre. Nous y allons au plus vite. Nous les apercevons rapidement. Sur le catamaran, nous sommes une dizaine de personnes et avons bien de la place pour bouger et les voir. Ils ont probablement l'habitude des bateaux, la baie est très fréquentée, d'une part par les bateaux de plaisance et surtout par les cargos, en plus de la navette et d'un ferry qui fait la traversée également toutes les heures. Nous pouvons bien les photographier et les filmer.
Nous évitons Lisbonne où nous avons fait un chouette séjour il y a quelques années et passons par la côte, Cascais, le Cabo Raso et nous arrêtons à Sao Pedro de Cadeira pour le plus joli bivouac que nous avons fait pendant ce voyage. Nous sommes près d'un petit village et d'un petit lac. L'océan se trouve juste derrière la grande dune. Nous sommes bercés par le bruit des vagues. Pendant la nuit, l'une d'elles passe même par-dessus la dune, nous en voyons la trace le matin.
Une petite route fait le tour de la presqu'île de Peniche et nous permet d'apprécier les falaises chaotiques très spectaculaires.
Nazaré, un des spots de surf les plus importants au monde. Quand nous arrivons, nous nous rendons sans tarder au phare pour voir la Praia do Norte depuis la falaise. Il y a un certain nombre de surfeurs. Ils sont tirés au large par des jet-skis dont les pilotes nous impressionnent. Ils affrontent les vagues pour amener les surfeurs à la bonne place. Les vagues sont belles mais rien de gigantesque comme c'est parfois le cas ici. Le 14 décembre dernier, un surfeur a surfé sur une vague d'environ 30 mètres, le précédent record mondial étant de 24 m. également à Nazaré. Nous les regardons un bon moment et il y a de nombreux spectateurs. Nous allons ensuite à la plage do Norte. La plage est immense mais il n'y a plus du tout de surfeurs.
Sur la route de Coimbra, nous passons par Alcobaça dont l'église est la plus vaste du Portugal.
Ensuite, nous allons voir le monastère de Batallha. L'église frappe par sa sobriété et de beaux vitraux qui donnent un éclairage spécial.
Coimbra nous accueille sous un soleil radieux et une température estivale. C'est une ville universitaire et quand on se balade dans les ruelles de la vieille ville, la moyenne d'âge des habitants est jeune. Nous traversons le Rio Mondego pour rejoindre les rues pavées très pentues, avec souvent des escaliers aux marches inégales. Nous arrivons à l'université et constatons que c'est la période des examens. Nous sommes d'autant intéressé à visiter ce site que nous avons lu une série de livres de José Rodrigues dos Santos qui fait vivre son héros Tomas Noronha à Coimbra où il est professeur. Malgré les examens, nous pouvons visiter la bibliothèque Joanina édifiée en 1724. Sur 3 étages, elle renferme environ 200'000 ouvrages sous athmosphère contrôlée. Les visites sont limitées. La salle principale au 1er étage, tout en bois précieux est impressionnante. Surprenant, une colonie de chauves-souris habite cette bibliothèque et collabora au maintien du bon état des livres en dévorant tous les insectes et parasites qui pourraient les endommager. Chaque soir, les grandes tables de chêne sont recouvertes de plaques de cuivre afin de les protéger des rejets de ces animaux. Nous visitons ensuite la chapelle, dont l'intérieur est recouvert d'azuleijos. C'est coloré, baroque mais intéressant. Un passage à l'ancien palais royal repris par l'université et utilisé pour les examens oraux qui se déroulent en ce moment même.
Dans la rue principale, nous achetons des pasteis de nata, délicieuse pâtisserie portugaise et craquons pour des poissons en boîte (daurade, poulpe, espadon, morue) dans une boutique extra-chic. On peut y acheter des boîtes de sardine millésimée. La plus ancienne que nous ayons vue : 1942, date de la création de cette société.
Aveiro surnommée la Venise du Portugal est effectivement située sur des canaux et les barques traditionnelles utilisées maintenant pour promener les touristes ressemblent un peu à des gondoles. Elles sont très colorées et peintes à la proue (peinture religieuse) et à la poupe (peinture sexy voire érotique), dans la tradition locale.
La réserve naturelle des dunes de San Jacinto est en cours de réhabilitation. Les sentiers sont bien indiqués avec 3 circuits de tailles différentes. La randonnée est très jolie et variée au milieu des pins, des mimosas et des genêts.
Nous arrivons à Porto sur le Douro. Des bateaux font des balades sur le fleuve pour apprécier la ville depuis un autre point de vue. Nous empruntons un funiculaire et un téléphérique. Bien évidemment, nous dégustons également la spécialité du coin : du porto. 5 variétés du blanc au rouge foncé, tous différents du plus doux au plus corsé, le tout accompagné de charcuterie et fromages locaux. Délicieux.
Nous remontons la vallée du Douro jusqu'à la frontière espagnole. Les paysages sont superbes, vignobles en terrasses, amandiers en fleurs et petits villages. La route est sinueuse et grimpe parfois jusqu'à plus de 600 m. pour redescendre sur les rives du Douro.
A Vila Nova de Foz Coa, nous découvrons des vestiges du paléolithique : des gravures rupestres. Nous faisons une visite en jeep avec une archéologue qui nous montre les gravures sur le terrain. C'est très intéressant. Nous avons visité le musée de Vila Nova le matin et pouvons retrouver les copies de gravures et les comparer avec les "vraies".
Ceci est notre dernière étape au Portugal. Demain, nous retournons en Espagne.
Derniers commentaires
Bonjour, pourquoi utiliser des guides lourds et encombrant, utilisez le réseau mondiale des Greeters. Se sont des bénévoles du coin. Pour en savoir plus: répondez par mail. Amicalement.
Coucou, c’est Didier votre voisin de place de parc. Votre fenêtre coté conducteur est ouverte.
À très bientôt
Amicalement
Quel beau pays, avec toutes ses cascades et ses sentiers de randonnées ! Je n’y suis pas repartie depuis longtemps et cela me plairait beaucoup. Vous en avez fait des kilomètres, hm ?
Bonjour. L’Amérique du sud est vraiment magnifique. J’ai eu la chance de visiter quelques pays dans ma jeunesse. Je m’en souviens encore comme si c’était hier ! Merci pour ces beaux souvenirs.