Albanie 2019

Après la Croatie et le Monténégro, nous arrivons en Albanie. Nous n'avons plus l'habitude des contrôles aux frontières. Il y a du monde mais en 45 minutes c'est réglé. Si la Croatie a pris le chemin du tourisme, hôtels, campings et restaurants adaptés aux critères européens du nord, l'Albanie a quelques progrès à faire. Notre but étant la Grèce, nous n'allons pas nous attarder dans ce pays. 

Nous nous arrêtons à la lagune de Patok. Les pêcheurs pratiquent avec des filets accrochés à un cadre qu'ils plongent dans l'eau. Il y a très peu d'oiseaux. Nous repartons pour Himaré en longeant la mer. En fait, c'est plus compliqué. La route franchit un col à 1030 m. puis elle redescend en bord de mer pour remonter, le tout avec des virages serrés. Le revêtement est de bonne qualité sur la seconde partie du trajet. 

Il y a quelques stations balnéaires le long du littoral qui se développent. Nous arrivons à Ksamil, située dans un joli golfe. Comme souvent en Albanie, il y a des maisons en cours de construction qui ne verront probablement jamais d'habitants. Elles côtoyent des bâtiments terminés et pimpants, le plus souvent des hôtels. C'est très anarchique.

Nous prenons un taxi pour nous rendre sur le site archéologique de Butrint. Il y a des bus qui y mènent mais aucune indication concernant les arrêts, les horaires ou le prix. 

Le site est superbe. Les ruines sont dans une jolie forêt qui permet de faire le tour de la presqu'île où les vestiges ont été construits. Elle a égé occupée par les Romains, l'Empire byzantin et la République de Venise avant d'être abandonnée pour cause de marécages à proximité. 

Devant le site, se trouve un bac "artisanal" en planches avec des gros bidons pour le faire flotter. Il permet de traverser la riviére aux piétons, cyclistes et plus surprenant aux voitures. Nous rentrons avec le bus que nous trouvons avec l'aide d'un marchand de bracelets à la sauvette, très sympathique.

Départ pour la Grèce.

Grèce 2019 (textes)

Grèce 2019 (photos)